Retrouvez ici nos conseils hockey mineur pour bien débuter ou progresser au VHHC.
Vous y découvrirez des astuces sur le choix du matériel, la sécurité, l’entretien des patins et l’ajustement du casque, pour pratiquer en toute sérénité et efficacité.
Bien serrer ses patins !
En fait, ce sujet est le premier traité ici. Après tout, le patin n’est-il pas la base de la liaison entre tout joueur de hockey et la glace ?
Maintenant, nous devons commencer par une mise au point d’entrée de jeu. Si vous avez les meilleurs patins du monde, mais qu’ils ne sont pas de votre taille ou ne sont pas bien ajustés, vous aurez un handicap lié au patinage dès le départ. Une chose est certaine : les bottes doivent soutenir le joueur et offrir une capacité de mouvement maximale afin de faciliter le patinage, même avec un laçage mal fait.
Il est donc important de garder à l’esprit qu’un bon laçage de patin va également améliorer les chances de patiner avec puissance et efficacité. En d’autres termes, une chaussure de qualité avec un laçage adéquat améliorera le patinage de façon significative.
Ainsi, il n’est absolument pas nécessaire de tirer les lacets très serrés dans la partie inférieure du patin (orteils) ni dans les zones d’œillets du milieu. Pire encore, des lacets trop serrés au niveau plantaire du pied vont mettre une pression non nécessaire sur celui-ci, et sont donc susceptibles de couper l’écoulement du sang (puisque cette zone contient des vaisseaux sanguins qui irriguent les parties inférieures du pied). Mon conseil est donc de lier les œillets bas et moyens comme vous le feriez avec des chaussures ou des espadrilles.
Le réel « support » dans une chaussure de patinage provient des matières synthétiques qui entourent la cheville. Et ce sont les trois ou quatre premiers œillets qui — lorsqu’ils sont bien tirés — maintiennent correctement la chaussure autour de la cheville. (Le nombre de trous impliqués peut varier, mais il s’agit généralement des trois ou quatre premiers.) Comme il n’y a pas de véritables soutiens dans les trous inférieurs et moyens, et qu’il existe un risque de causer une grande douleur en serrant trop fort ces zones, les lacets du dessous doivent être laissés relativement libres. En revanche, comme les œillets du dessus sont ceux qui influencent réellement l’appui, ce sont les seuls qui devraient être tirés fermement.
Conseils de sécurité
Le port d’un équipement adéquat et sécuritaire au hockey, comme un casque, un protecteur facial ou une visière, est important pour éviter les blessures à la tête ou aux yeux. Lorsqu’il faut acheter un nouveau casque, l’ajustement et la protection sont primordiaux. Bien que certains casques offrent divers degrés de protection, il est important de trouver celui qui non seulement satisfait aux normes actuelles de sécurité, mais qui vous va aussi parfaitement.
Le choix du casque
Assurez-vous que le casque, le protecteur facial ou la visière que vous achetez porte la marque de certification CSA.
Notez la date d’expiration et remplacez votre casque avant celle-ci.
- Pour être efficace, le protecteur facial doit être en bon état et bien fixé au casque.
- Lorsqu’il est vendu séparément du casque, le protecteur facial doit être accompagné des pièces essentielles et des instructions d’assemblage.
- Le casque de hockey doit être en bon état, bien ajusté et muni d’une mentonnière. Si vous doutez de la qualité ou de l’état d’un casque, ne l’achetez pas.
- La date de fabrication doit être indiquée sur le casque. Comme les pièces et les matériaux se détériorent avec le temps, il n’est pas recommandé d’acheter ou de vendre un casque vieux de plus de cinq ans.
- Le casque et le protecteur facial de hockey doivent être en bon état. Ils doivent être exempts de fissures, aucun élément de rembourrage ni aucune pièce ne doit manquer, et la grille du protecteur facial doit être intacte. Ne les achetez pas s’ils ont subi un choc important.
- Le casque ne doit subir aucune modification, par exemple le perçage de trous, l’application d’adhésifs ou de peinture, et les fils de la grille du protecteur facial ne doivent jamais être coupés.
Conseils pour l’ajustement
- La meilleure façon de prévenir les blessures à la tête est de veiller à ce que votre casque soit bien ajusté aux contours de votre tête, afin qu’il remplisse pleinement son rôle de protection sur la glace.
- Un casque bien ajusté doit envelopper correctement la tête et ne pas bouger ni osciller latéralement ou verticalement.
- Les jugulaires doivent être bien serrées afin d’éviter que le casque ne glisse vers l’avant ou vers l’arrière, ce qui compromettrait sa capacité à vous protéger en cas de chute.
- Si votre casque est doté de courroies en « V » sous chaque oreille, ajustez-les pour qu’elles soient placées juste sous vos lobes d’oreilles.
Utilisation en continu
Inspectez régulièrement votre casque afin de vérifier l’absence de fissures, de pièces ou de vis manquantes, ainsi que toute détérioration de la mousse ou de la doublure.
Si l’un de ces signes apparaît, votre casque doit être remplacé immédiatement.
Pour compléter ces conseils, tu peux consulter les guides officiels de la Fédération Française de Hockey sur Glace.
Pour t’entraîner régulièrement, consulte aussi le planning des entraînements.